20 octobre 2017 : Organisation d’une session intitulée « L’égalité professionnelle : Enjeu de responsabilité pour les organisations du public et du privé ? », avec Soline Blanchard et Alban Jacquemart, au 12ème Congrès RIODD les 19 au 20 octobre 2017, Quelle(s) responsabilité(s) pour les entreprises?, Université Paris Dauphine.

Au fil du temps, et de manière particulièrement significative depuis les années 2000, la promotion de l’égalité professionnelle a suscité l’investissement d’un nombre croissant de protagonistes venus d’horizons variés, ainsi que la multiplication de dispositifs protéiformes, se déployant au niveau macro (des politiques publiques) et méso (des organisations), dans les secteurs privé et public. Cette session visait à interroger ce phénomène, dans une perspective pluridisciplinaire, autour de trois axes prioritaires : la production et le contenu des dispositifs et des outils ; les acteurs et actrices impliqués ; les résistances, appropriations et effets des politiques menées.

12 octobre 2017 : Organisation d’une journée d’études, intitulée « Légalité professionnelle entre les femmes et les hommes est-elle négociable? », avec Jacqueline Laufer, Sophie Pochic et Rachel Silvera, Amphithéâtre Durkheim en Sorbonne, Centre Maurice Halbwachs – Réseau MAGE.

Cette journée d’étude a permis de faire le point sur les états d’avancées de la négociation de l’égalité professionnelle, sur un plan interdisciplinaire (juridique, sociologique et politiste). Elle a été l’occasion de présenter les résultats d’enquêtes nationales ou régionales sur la négociation et le suivi des accords, ainsi que des expérimentations territoriales. Enfin, elle s’est achevée par un temps d’échange entre des acteurs et actrices de la négociation de l’égalité (DRH, syndicats, inspectrice du travail).

Depuis 2016 : Membre du réseau de recherche international Gender Equality Policy in Practice (GEPP), coordonné par Amy Mazur – Participation au programme de recherche comparative sur les effets des politiques d’égalité en Europe, pour le volet « Egalité professionnelle ».

Ce réseau entend développer un programme de recherche comparative en Europe, autour de la question suivante : les politiques d’égalité conduisent-elles à l’égalité entre les sexes ? Différents sous-groupes de recherche se sont constitués sur les thématiques suivantes : égalité professionnelle, violences de genre, citoyenneté, reproduction, immigration, care, représentation politique et enseignement supérieur. Les pays d’études sont les membres de l’Union européenne, l’Union européenne elle-même.

Depuis 2016 : Membre du groupe de recherche interdisciplinaire « Genre, emploi et politiques publiques (GEPP) », coordonné par Françoise Milewski – OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Economiques ; PRESAGE, Programme de Recherche et d’Enseignement des SAvoirs sur le GEnre.

Ce groupe a pour objectif de réfléchir aux évolutions des inégalités entre les femmes et les hommes, aux liens avec les autres formes d’inégalités et aux politiques publiques mises en œuvre ou qui devraient l’être. Il est pluridisciplinaire (économistes, sociologues, juristes, psychologues, politologues…)et les principaux organismes et administrations qui travaillent sur ce sujet y sont représentés. Il aborde des questions théoriques, des débats sur l’évolution du marché du travail et de la protection sociale, des réflexions sur les politiques publiques, des questions d’actualité.

Depuis 2015 : Co-responsable de la Chronique bibliographique sur le genre de la Revue française de science politique.

Je suis en charge avec Lucie Bargel et Alban Jacquemart des Recensions sur le genre au sein de la Revue Française de Science Politique. Cela consiste à réaliser un travail de veille quant aux publications sur le genre, sélectionner les ouvrages qui nous semblent devoir être recensés, identifier et contacter les chercheur-e-s susceptibles d’écrire ces recensions et enfin réaliser un travail de relecture et de correction des recensions.

2010-2016 : Co-organisatrice du séminaire mensuel « Genre, féminismes et mobilisations collectives », Master PDI EHESS / ENS.

Face à la dispersion des chercheurs travaillant sur les féminismes et à la diversité des disciplines en jeu, ce séminaire a pour vocation de faciliter l’échange, la réflexion collective et la visibilisation de ces travaux. Il se donne également pour objectif de construire des pistes méthodologiques pour l’étude des mouvements féministes et, plus généralement, du genre dans les mouvements sociaux.

Depuis 2015 : Evaluatrice pour les revues Genre, Sexualité & Société et Recherches féministes, et Expertise de dossiers pour la FMSH, dans le cadre de l’attribution des bourses du programme « Directeur d’études associés (DEA) » (programme de mobilité internationale s’adressant à des chercheurs étrangers souhaitant venir travailler à Paris).

2015 : Membre du comité d’organisation des Journées européennes des doctorants en SHS, consacrées à l’interdisciplinarité et à l’emploi, les 3,4 et5novembre à l’INALCO et à l’Université Paris 7.

Mon rôle a consisté à assurer toute l’intendance de ce congrès international, qui a impliqué la venue de 55 intervenants (académiques de toutes disciplines, personnalités issues du monde de l’entreprise, associations engagées sur les questions d’emploi des docteurs et des artistes) et d’une centaine de participants.

2014-2015 : Rédactrice, en charge de la rubrique “Réagir”, du site internet « MEMORY: WHAT FOR ? Peut-on seulement tirer les leçons du passé ? », dirigé par Sandrine Lefranc et Sarah Gensburger.

Ce site internet a pour ambition de questionner l’évidence selon laquelle l’évocation du passé permettrait de réconcilier les sociétés, en même temps que d’autres poncifs fréquemment exprimés au sujet de la fonction sociale du rappel public du passé dans les sociétés contemporaines. L’objectif de ce site, conçu comme un lieu de diffusion des connaissances, est de tenter de comprendre pourquoi et comment ces idées reçues sur les usages du passé sont devenues des vérités, dans les sciences sociales presque autant que dans les médias et les politiques publiques, mais aussi de proposer des explications alternatives en s’appuyant sur les travaux de chercheurs spécialistes de ces questions.

2011-2012 : Membre boursière du programme de recherche NYU/CNRS « Memories and Memorialization », UMI 3199 Transitions, CNRS / New York University, coordonné par E.Berenson (NYU) et D.Peschanski (CNRS/CHS XXème).

Après un séjour d’un an au département de sociologie de Columbia University, j’ai eu l’opportunité de passer trois mois au sein de lʼUMI 3199 Transitions, unité mixte internationale rattachée au CNRS et à l’Université de New York. Mon séjour de recherche et la présentation de mes travaux dans le cadre de ce programme m’ont fourni l’occasion d’échanges interdisciplinaires et internationaux très stimulants sur les mémoires collectives avec des chercheurs étrangers, historiens, anthropologues et philosophes spécialistes de ces questions dans leur domaine respectif.

2009-2012 : Membre de l’équipe scientifique du projet Prosopofem (Prosopographie des féministes), Dictionnaire des féministes. France – XVIIIe-XXIe siècle.

2008-2009 : Co-responsable du Groupe de recherche de Sociologie de la mémoire, CEVIPOF, Sciences Po Paris.

Réunissant une dizaine de participants réguliers, doctorants et chercheurs confirmés, ce groupe de travail discutait de recherches empiriques en cours mobilisant directement ou indirectement des éléments de la sociologie de la mémoire de Maurice Halbwachs.

2006-2008 : Membre du bureau d’Efigies, Association de Jeunes Chercheuses et Chercheurs en Etudes Féministes, Genre et Sexualités.